"Nous sommes habitués depuis trop longtemps à considérer les frasques de notre princident comme un pénible bruit de fond destiné à nous détourner des questions politiques et sociales cruciales. Ce qui est vrai. Sarko induit un désagréable effet Larsen qui prend toute sa dimension entêtante dans l'énorme caisse de résonnance creuse des pseudo-intellectuels autoproclamés et des médias inféodés aux intérêts de quelques-uns. Sarko crée l'événement pour occuper l'espace politique et médiatique, nous pondre dans la tête avec des polémiques stériles et des idées creuses, afin de continuer tranquillement dans les coulisses son œuvre réelle de déconstruction de tout ce qui étaye un modèle social juste et généreux..."
Un jeu politique où l'on regrette quelque peu l'abandon du coup de pied au cul. Mais de reste, ce jeu est admirable de vérité, à l'image même des prestations médiatiques de notre Super Président et de son gouvernement : on rebondit joyeusement de réformes douteuses en polémiques poisseuses. La dernière en date étant le "Grand débat sur l'identité nationale". Je vous conseille de développer le sujet avec les Braves Patriotes.
Malgré tout, Nicolas Sarkozy siphonne "rassemble" ainsi un électorat de droite ET de gauche - champ lexical des élections présidentielles (2012). Nous sommes exactement à mi-mandat et dans le meilleur des cas, il nous reste encore 50% de Sarkofrance à endurer - Juan, tiens bon. Espérons qu'il consacre la deuxième moitié de son mandat aux français, à tous les français, y compris à ceux qui comme lui sont issus de l'immigration.
Ou alors...
Déménageons le gouvernement à Vichy tant qu'on y est.